Toi qui as préféré rester à Paris en août, quelque chose se trame ce week-end et tu ne voudrais pas passer à côté !
Le festival Qui Embrouille Qui est de retour à la Station après une première édition énervée l’été dernier. Le festival a vu plus gros, plus long et a convié plus d’artistes. Pas moins de 50 artistes se succéderont de jeudi à samedi, avec 4 scènes actives en même temps ainsi qu’un after le dimanche (évidemment il y a un after..! ). A cette occasion on a posé quelques questions à DJ AZF, programmatrice du festival.
Manifesto XXI : Comment s’est passée l’organisation de cette seconde édition de Qui Embrouille Qui ? Tout est grossi : le nombre d’artistes, le nombre de jours de festival, etc.
DJ AZF : Pour être honnête on travaille assez naturellement cette partie avec Charles Crost. On se pose, on échange sur les artistes qui nous ont mis des claques dans nos réseaux respectifs. On confronte nos idées et on tombe quasiment toujours d’accord, ce qui aide beaucoup. On a une vision commune, bien qu’on navigue dans des univers musicaux différents. La volonté d’agrandir le festival répond simplement au fait que beaucoup d’artistes autour de nous font bouger les choses, et ce dans des styles de musique différents. Pour photographier ce panorama et avoir un rendu le plus précis possible de ce qui se passe aujourd’hui et de ce qu’on aime, il a fallu s’agrandir. Et encore il manque beaucoup de monde…
Comment choisissez-vous les artistes ?
Comme je te l’expliquais plus haut on fonctionne au ressenti, on aime se prendre des gifles par des artistes qui donnent un peu plus que la moyenne. On aime quand ça sort du cadre, quand ça dépasse. Ça peut autant venir de la musique directement que de l’humanité de l’artiste, sa présence sur scène, son positionnement etc… On essaye de choisir des artistes « entiers » même si ça ne veut pas dire grand chose et que ça reste toujours un peu subjectif.
Le lieu de la Station a-t-il une représentation particulière pour l’event ? C’est un lieu mythique pour les soirées, les afters, avec une programmation culturelle assez riche et dense. Ou simplement, cela semblait-il logique d’organiser la seconde édition au même endroit ?
Comme pour toute l’aventure QEQ, on apporte une attention particulière à nos partenaires, avec qui on travaille, comment on fait les choses etc… La fidélité et la loyauté sont des choses importantes pour nous et c’est pour ça qu’on revient à la Station. Car ils nous ont fait confiance depuis le début, qu’on partage une vision commune de la musique et de l’accès à la culture plus globalement. C’est notre maison, nous y sommes très attachés, tout comme à l’équipe qui y travaille.
Qu’est-ce qui va changer de la première édition ? Hormis le nombre d’artiste et la durée ?
Il n’est pas question de « rajouter », juste pour la course au chiffre. En dehors la cinquantaine d’artistes à l’affiche, c’est la première fois que la Station sera utilisée à son plein potentiel : 4 scènes en tout, on part sur 30 heures de fêtes, des collaborations inédites, on rajoute une scène de musique « d’écoute » où les gens pourront choisir de danser ou de se poser. On a essayé de se dépasser avant tout, de proposer plus mais surtout mieux que l’année précédente, qui était plus de l’ordre de la fulgurance.
Dans le manifeste de Qui Embrouille Qui, il y est écrit « Le tout porté avec une vision économique égalitariste, une volonté de tous de se réunir sur un mode différent le temps d’une utopie réalisée. » Comment va se dérouler cette utopie ?
En gros, tout le monde est payé pareil et souvent plus bas que le cachet habituel. Un tel rassemblement ne peut se faire qu’avec l’envie des artistes d’y participer, sinon ça n’a pas de sens. Et ça permet aussi de maintenir des tarifs accessibles, ce qui était prioritaire pour nous. Si le festival se passe bien et que les gens veulent nous remercier, ils peuvent aller faire un message à chaque artiste aussi : c’est grâce à eux qu’on peut proposer une telle folie ce week-end.
Convaincu-e ? Nous oui ! Rendez-vous ce week-end à la Station !
Article : Clothes Barbie