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Pitchfork Avant-Garde : ce que les manifestivaliers veulent voir

Pitchfork Avant-Garde : ce que les manifestivaliers veulent voir

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Petites sœurs du Pitchfork Music Festival Paris, les soirées Avant-Garde auront lieu les 30 et 31 octobre prochains dans différents lieux autour de Bastille. L’occasion d’aller écouter du neuf, c’est du moins ce qu’on attend. Nos espoirs reposent sur huit artistes qu’on vous présente tout de suite.

Le Pitchfork est organisé par l’agence parisienne de production d’événements Super et par le média américain Pitchfork. Les soirées « Avant-Garde » auront lieu mardi et mercredi prochains – les 30 et 31 octobre – dans sept salles que l’on connait bien comme le Café de la Danse, le Supersonic ou encore le Pop-Up du Label ! On attend en revanche du frais, du novateur et de l’audace parmi les 46 groupes programmés. Manifesto a fait une petite sélection de celles et ceux qu’il nous tarde de voir monter sur scène. Pour qu’ils nous fassent danser, sauter ou frissonner, peu importe, mais qu’ils nous fassent kiffer.

Jpegmafia le satirique

C’est rappé, c’est rythmé, c’est prenant. Jpegmafia est né à New-York de parents jamaïcains. Il est imprégné par Brooklyn, par la black pride et par son enfance dans la ruralité de l’Alabama. Rap, hip-hop underground, lo-fi, il chante le racisme et l’hypocrisie américaine d’un humour cynique. Si sa carrière de militaire est derrière lui, les découvertes et les rencontres musicales qu’il a pu faire lors de ses déplacements ont marqué sa musique et se mélangent dans ses productions.

Khadyak l’artiste complète

C’est une des seules françaises de la liste. Auteure, chanteuse, choriste, chorégraphe, danseuse, mannequin… Elle est très Manifesto XXI. Khadyak peut aussi bien rapper que faire du alternative RNB. Certaines de ses musiques ont même un côté un peu plus funk, comme « Tomboy ».

RIMON a toute notre attention

RIMON est très jeune, mais les trois titres qu’elle a sortis lui donnent toute la crédibilité dont elle pourrait avoir besoin. Ses textes sont engagés, surement ce qu’il nous manque le plus en France. Ses racines est-africaines et son passé de réfugiée d’Erythrée infusent son discours politique, tandis que la musique reste très accessible bien que très expérimentale. C’est sincère, c’est sensuel, c’est bien.

Lauren Auder en plein cœur

Lauren Auder défie lui aussi les lois de la catégorisation. Né en Angleterre, il a grandi dans le Sud-Ouest. Dans sa biographie Spotify, on peut lire : « adopting the ethos of classic era baroque pop to fuse elements of post-rock with modern classical, ambient and experimental electronics, often incorporating layered harmonies, strings, and horns to achieve rich, orchestral sound ». Si vous ne parlez pas anglais, ça veut dire qu’il mélange plus ou moins tous les styles.

Mint Field et la mélancolie

Elles sont deux, mexicaines, elles ont 21 ans et ont déjà joué à Coachella ou à SXSW. Les paroles en espagnol apportent une chaleur qui s’équilibre parfaitement avec leurs instrumentaux très purs.

Honey Harper so retro

C’est de la country folk, dépouillée, c’est de la poésie, c’est une voix très grave comme on les aime, c’est propre. Et ça devrait être beau à en chialer en live.

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Kelsey Lu et son « Shades of Blue »

Ce clip est tout simplement dingue. Kelsey Lu fait quelque chose de doux. L’image et l’usage du violoncelle apportent un caractère onirique dont on a bien besoin. Quand on lit qu’elle a enregistré son EP Church en 2016 dans une église de Brooklyn en live, on n’en est pas étonné.

Kojey Radical

Il rappe propre. Kojey Radical est un artiste dans la musique, dans la poésie, dans la mode et dans l’image. Sa musique ne se cantonne pas au hip-hop. C’est plus profond que de la pop. Et ça nous plait. Il traîne une très bonne réputation : celle d’enflammer le public. On sera là pour voir ça.

 

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