Une atmosphère apocalyptico-dérangeante et un humour glauque des plus décapants : c’est le grand retour du Stupeflip CROU ! Guidés par la sensuelle Sandrine Cacheton, voix Google improvisée présentatrice, nous sommes invités à plonger dans une dimension parallèle où sévit le terrible Stup Virus.
Dans un tourbillon d’instrus aussi inquiétantes qu’excentriques, entre réminiscences de hip-hop old school et dérives rétro-kitsch, le CROU embrase la langue de Molière avec panache. Au fil d’un flow tour à tour posé, parlé, chantonnant, nerveux, excédé, voire génétiquement modifié, on s’enfonce toujours plus dans une folle galaxie dramatiquement hilarante. TRIP 100% GARANTI.
Bonjour,
Je ne suis pas d’accord avec la forme de cet article. Une analyse de fond n’a pas été faite ici. Car certes ce qui est écrit ici peut s’appliquer au 3 premiers albums, ce quatrième opus (et sans doute le dernier) ouvre une porte sur une forme de mémancolie et de lassitude. Un ton plus grave y étant abordé que sur les précédents opus. Adieu les guitares saturées et les pistes à ambiance très glauque. Bonjour les textes hyper travaillés et les instrus hip hop proches du boom bap ou de l’afro beat. C’est donc un sacré virage pour ce dernier opus et probablement ultime album de king ju et le crou. Les histoires qui nous faisaient entrer dans l’univers particulier de stupéflip sont absentes mais la magie opère toujours certes de façon différente qui déroutera les fans de la première heure mais qui s’inscrit dans la ligne de l’évolution du hip hop actuel.
Voilà qui me semble plus pertinent ma chère Eléna.
Cordialemt,
Doc C