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3ème édition du festival Syrien n’est fait : A corps résistant

3ème édition du festival Syrien n’est fait : A corps résistant

Syrien n'est fait the three kings

Du 1er au 5 août, les Grands Voisins (Paris, 14e arrondissement) accueille la troisième édition du festival gratuit Syrien n’est fait. Organisé par l’ASML Syria – l’Association de Soutien aux Médias Libres – avec le concours de nombreuses autres associations, ce festival pluridisciplinaire explore cette année le thème suivant : Corps et Liberté. Projections, ateliers et DJ sets viennent rythmer une programmation aussi riche que nécessaire. 

Cette édition rend un hommage vibrant au photographe syro-palestinien Niraz Saied, mort dans les goêles du régime syrien en juillet 2018. On pourra y découvrir les oeuvres de nombreux artistes, peintres, sculpteurs ; ainsi les photographies de Firas al Dimashqi qui a réalisé une série montrant les conditions de survie extrêmes des civils lors de l’attaque de la Ghouta orientale, dans le cadre de la campagne #Womenofghouta organisée par l’ONG Women Now.

Le festival s’attaquera dès sa première soirée mercredi 1er août à une question lancinante, «La Syrie : et demain ?». Pour y répondre, seront rassemblés Bassma Kodmani, chercheuse et politologue, directrice du think tank Arab Reform Initiative ; Ziad Majed, professeur et politologue ; Bassel Kaghadou, chef de l’unité Programmes et politiques stratégiques au sein du programme onusien National Agenda for the Future of Syria ; et Hélène Sallon, journaliste au Monde, comme modératrice.

Le jeudi interrogera le sort d’un corps en particulier : celui de la femme syrienne, avec une première conférence Skype en direct sur le thème «Être une femme journaliste en Syrie aujourd’hui» ; puis le talk «Révolution syrienne et libération de la femme».

Vendredi, les corps seront en transe : Place à la musique avec un live du rappeur et beatmaker Jundi Mahjul Watar qui présentera son nouvel album El Mahatta L’Oula ; et un DJ set de Colonel Abu Diab et Samakeh.

Samedi 4 août, on se laisserait bien bercer par un atelier de lecture des contes arabes. A 17h30, le collectif Nafass présentera sa création «Et si demain ?» , qui «questionne ce ressort invisible qui fait aller de l’avant, danser de l’avant». Malgré les traumatismes.

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