Jeune groupe de garage rock aux guitares psychédéliques originaire de la « cité Océane », Dead Myth contribue à enrichir notre scène rock indépendante. Suite aux premiers singles, sortis l’année dernière, c’est cette fois avec un EP sur le label Le Cèpe Records que le groupe fait sa rentrée.
Issu d’une ville qui a vu naître depuis les années 1970 des formations comme Little Bob Story, Fixed Up, City Kids, Roadrunners, Les Havrais et bien d’autres, l’héritage musical et la vie culturelle sont bien présents dans le deuxième port de France. En septembre, on retrouvait Dead Myth aux côtés de figures de la scène rock indé comme Slift, The Psychotic Monks ou We Hate You Please Die (qui en février rééditaient leur premier album Kids Are Lo-Fi sur les labels Howlin Banana et Le Cèpe Records), lors du festival havrais Foul Weather.
Plus récemment, le trio répondait présent comme nombre de leurs congénères pour enregistrer sur la compilation SICK SAD WORLD Volume 1 / Anti-Covid Covers, destinée à recueillir des fonds pour les plus démuni·e·s pendant la crise, en reprenant « Window Chopper » du rappeur américain 50 Cent. Aujourd’hui, les lauréats de la première édition du dispositif d’accompagnement « Starter », organisé par l’association de musiques actuelles fécampoise Art en Sort, se lancent pour un premier EP, le bien nommé #1, sur le label Le Cèpe Records.
Cinq morceaux aux textes axés sur la vie quotidienne, qui traitent autant de l’ennui et de la recherche de sensation (« Gravity », « Witty Faces »), que de la bêtise (« Supersonic », « Dead Already ») ou même de l’amour (« Love Awaits »), chantés sans artifice sur une instrumentation garage rock à l’atmosphère cosmique. #1 s’écoute en format digital mais est également disponible en cassette, objet de la culture pop, vintage et moins encombrant qu’un vinyle, qui fait son petit retour en France depuis quelque temps au travers de labels indépendants à l’instar de Hidden Bay.
Image à la une : © Pierre Vievard
