D’abord passé par la peinture, c’est sur les bancs de l’École de design Nantes Atlantique que VGFD – ou Jordan Poirier dans la vraie vie – (re-)découvre le graphisme et élargit sa vision artistique.
Ses créations laissent s’entrecroiser second degré, influences Windows 95 et cocktails typographiques. Sans se poser de limites de création, l’artiste puise dans tout ce qui l’entoure pour cultiver son univers : la folie des sneakers, les vestiges gréco-romains, les chiffres et les lettres, les dates et les heures… Pour un résultat percutant, provoc’ et qui questionne. Toujours dans l’expérimentation, le graphiste gradue ses œuvres des traits les plus minimalistes jusqu’à « l’illisible » et la saturation visuelle.
Mais ce penchant pour le gribouillis est, à y regarder de plus près, une façon de cacher des éléments plus subtils et d’entretenir la part de mystère déjà présente autour de ce nom énigmatique, VGFD.
© VGFD