Pour la quatrième année consécutive, à peine remise de Qui Embrouille Qui, la Station Gare des Mines accueillera l’événement électrochoc qui réanimera vos tristes fins de vacances.
A partir de vendredi, Station électronique fait son retour à Porte d’Aubervilliers et présente toujours une seule constante : faire de la friche le tremplin — en palettes — de celles et ceux qui façonnent aujourd’hui la pointe des musiques électroniques et assurent le renouveau du genre, en ré-imaginent les possibles.
Comme à son habitude le programme de la Station électronique promet trois jours d’exploration du spectre électronique de la musique pour atteindre les sommets de son exigence et de sa diversité. Dans le genre, presque sans transition, on salue la part d’artistes féminines de ce line-up international. La Station fait un pas de plus pour rendre sa place à la moitié trop souvent invisibilisée des festivals et de l’industrie.
Au programme : Sene et ses sculptures techno métalliques, Cera Khin, tunisienne consacrée sur la scène techno de Berlin, E-Saggila qui introduira son album à paraître chez Northern Electronics, l’ambient éthérée boostée aux sub bass de Sky H1, les B2B de Mykonos & Rahim et de Ytem & De Grandi. Ce sera aussi la première de Kampire à Paris. On pourra également vibrer pour le schizoclub de Tutu ou le mystérieusement perché duo letton Dominique Dumont. Ou encore Matias Aguayo, Mika Oki, Zaltan Antinote ou Object Blue.