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En bas des blocs

En bas des blocs

Des blocs lisboètes aux blocs de l’Est, la limite entre ce qui appartient encore à la ville et ce qui n’en fait déjà plus partie est aussi infime que les murs frêles qui la jalonne.

Le moment de la ville et celui de la maison se partagent le même espace pour former une limite indéfinissable où les secrets bien gardés des habitants se conjuguent avec la rumeur de la ville.

La tentation de passer de l’autre côté du mur est grande, mais on restera plantés là pour le moment.

Christina Perez

« Celui qui regarde du dehors à travers une fenêtre ouverte, ne voit jamais autant de choses que celui qui regarde une fenêtre fermée. Il n’est pas d’objet plus profond, plus mystérieux, plus fécond, plus ténébreux, plus éblouissant qu’une fenêtre éclairée d’une chandelle. Ce qu’on peut voir au soleil est toujours moins intéressant que ce qui se passe derrière une vitre. Dans ce trou noir ou lumineux vit la vie, rêve la vie, souffre la vie. »

Charles Baudelaire, Le Spleen de Paris

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