Ce week-end, ça va chauffer dans vos oreilles et dans vos cœurs : les 10 et 11 juillet, Mains d’Œuvres (Saint-Ouen) accueillera la première édition du festival SQFD. Quatre lettres qui signifient « Sons queer féministes déter » et résument la vitalité d’un élan sonore et politique.
Devenu en quelques années le support emblématique d’une expression féministe et LGBT, le podcast connait un bel essor. L’objet est devenu le nouvel eldorado de toute l’industrie médiatique, s’éloignant petit à petit de ses origines très DIY. Face à cela, le propos du collectif d’organisateurices de SQFD est limpide : le festival « défend la création sonore libre, dans ses formes et ses techniques, et le son comme support émancipateur et politique pour toutes les personnes. »
Les deux jours, des ateliers d’initiation à la création sonore sont organisés (en non-mixité choisie, sans mecs cis). Les festivalier·es pourront aussi découvrir l’installation Les collègues de La Grande Horizontale et chiller dans une chambre d’écoute.
Chaque jour explorera ensuite différentes nuances excitantes de la création sonore : samedi, c’est carte blanche au trio formé par les performeuses Romy Alizée, Elisa Monteil et Fallon Mayanja à 17h30. Puis viendra l’électro-narration de La Sauvage, suivie par un café/mic de discussion avec l’équipe d’orga du festival. Enfin, Lundy Grandpré, Féroce écorce prendront possession du micro pour clôturer cette journée.
Dimanche, la programmation invite à se replonger (avec émotion) dans l’histoire sonore des luttes, avec l’émission live « Mémoire sonore, archives vivantes : les podcasts lesbiens », animée par les sorcières des ondes Clémence Allezard, Norah Benarrosh-Orsoni et Mélanie Van Danes. Le festival se terminera sur un DJ set de Vikken.
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