Samedi soir et jusqu’à l’aube, Shadi Khries plongera la Java dans une rave orientale extatique.
Sorte d’homme orchestre aux multiples facettes, Shadi Khries est connu pour ses talents de percussionniste, DJ, producteur, et de contributeur d’ACID ARAB. Originaire de Jordanie, c’est de là qu’il puise son inspiration, de la culture du pays à l’atmosphère du désert qui couvre une partie du territoire : le Wadi Rum. En résulte un parcours artistique marqué par des mélanges hypnotiques de musiques traditionnelles du Moyen-Orient et de sonorités électroniques.
Pour la préparation de son album King Ghazi, en collaboration avec Gilb’r de Versatile, il revient sur les routes de son pays natal où il rencontre Abu Sayah. Le musicien syrien exilé les initie à son instrument de prédilection, le Yarghoul qui devient une source d’inspiration pour l’album.
En 2016 puis en 2017, il reprend ces mêmes routes pour le désert du Wadi Rum et les villages de bédouins dont il était déjà venu collecter les talents. Cette fois, l’heure n’est plus à la récolte de sonorités méconnues mais bien à leur transmission directement à la source pendant la Sa7ra-oui et le Wadi Rum Festival, deux aventures musicales désertiques hors du commun.
La transmission de ses voyages sonores occupera toute la nuit du samedi 27 juillet, loin du sable jordanien mais au cœur de la Java, l’oasis nocturne de Belleville.