Charline Mignot (Vendredi sur Mer) sait comment faire parler des images. Photographe jouant habilement avec les codes du genre, elle aime surprendre tout en délicatesse. Ses visuels ont sûrement contribué à nous ensorceler et à nous plonger dans son univers envoûtant. Riches de mystère, ils rendent sa voix encore plus captivante.
Nous lui avions demandé qui était cette femme à la peau bleue, si elle existait vraiment. Nous voulions entrer dans cette histoire excitante comme dans un film français aux atmosphères feutrées.
Elle nous avait répondu que cette femme n’existait peut-être pas, qu’elle n’était qu’une belle image faite pour nourrir le rêve.
Surprise, elle existe bel et bien. Dans son premier clip, réalisé par Alice Kong, nous retrouvons les frissons érotiques de la chanson et nous découvrons plus en profondeur l’imagerie de Vendredi sur Mer, toute en douceur et suggestion.
Nous avions demandé à Charline Mignot quelle était son idée de la sensualité. Elle nous avait répondu que l’ironie en faisait sûrement partie. Et voilà, un clip sensuel et drôle, absurde et tellement premier degré qu’on en reste bouche bée.
C’est l’histoire de l’ascension et du déclin tragique d’une célébrité, qui le temps d’apparaître a déjà disparu.
Dans un décor rétro-futuriste dévoilant une culture mode bien solide, le clip se déroule dans la boutique Ultra Moderne, avec Louise Follain au stylisme et la marque Courrèges pour les costumes.
Les sixties sont à l’honneur dans cette courte histoire touchante et hypnotique qui nous donne encore plus envie de suivre les récits de Vendredi sur Mer.
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