Le festival Rituel se tiendra à Rennes du 13 au 16 novembre, avec la découverte comme seul mot d’ordre.
Il y a trois ans, Manon Hody et Pierre-Louis Thomas lançaient l’aventure Rituel 111. D’abord, l’association propose toute l’année une programmation de concerts audacieuse, qui participe à l’ébullition constante et historique de Rennes en matière musicale. Et puis, un festival, condensé de pépites d’avant-garde dénichées dans les plus sombres recoins des courants undergrounds et qui mêle harmonieusement musique, tatouages et arts visuels.
Cette année encore, les noms à l’affiche confirment l’identité forte du festival et assoient un peu plus Rituel parmi les acteurs qui font vibrer Rennes de découvertes et qui perpétuent l’exaltation ambiante pour la musique dans la ville.
C’est Jazzboy, Lothar et NVVM qui ouvriront les hostilités le 8 novembre avec le désormais traditionnel before au mythique Marquis de Sade. Avec ses lumières tamisées et sa petite salle au fond du bar toute enfumée de cigarettes, le lieu est d’autant plus emblématique qu’il rend hommage au groupe rennais du même nom, glorieux dans les années 70, séparé au début des années 80 et reformé en 2017, jusqu’au décès récent de son chanteur, Philippe Pascal.
Du 13 au 16 novembre ensuite, Rituel tiendra sa permanence au Showroom 43, un nouvel espace collaboratif dédié au partage artistique et à la création. C’est ici que le duo Arrache-toi un oeil exposera ses posters et sérigraphies aux allures goth-punk (le vernissage aura lieu le mercredi 13 novembre). Côté tatouage, @nabis_tatoo et @salucafarte s’attelleront à leur pratique sur les festivaliers les plus téméraires.
Quant à la musique, Rituel a constitué sa programmation en mettant à l’honneur les différents lieux qui définissent l’esprit rennais. Le rendez-vous est donné au Penny Lane tout d’abord, pour une soirée de garage fougueux et DIY avec Coudasse et Cavale Cavale, que Rituel accompagne d’ailleurs via son dispositif Laboratoire 111.
Retour au Marquis de Sade ensuite, avec le rock d’Acute Dose – qui vagabonde entre slacker et post hardcore – et Azmari – groupe belge de fusion ethiojazz, pyschfunk et afrobeats. Pour finir, l’Ubu accueillera la soirée de clôture du festival qui oscillera entre les courants post-punk, krautrock, new-wave et techno avec Deliluh, Die Wilde Jagd, S Ruston et Roe Deers.