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Prix LVMH : les 8 finalistes

Prix LVMH : les 8 finalistes

La finale du prix LVMH c’est aujourd’hui ! On vous présente les huit finalistes.

NABIL NAYAL

Avec ses collerettes délicates en popeline ou en voile, son travail sur le plissé soleil ou les plis plats, ses fronces ou encore ses manchettes plissées, Nabil Nayal déclare son amour à une époque aux allures élisabéthaine.

Il nous entraîne avec lui dans son univers où les silhouettes sont imposantes et harmonieuses, où les couleurs ne dévient pas et demeurent blanches ou noires, apportant toujours un peu plus de poésie et de sensibilité.

AMBUSH

D’abord marque de bijoux, AMBUSH devient parallèlement une marque de vêtements. Pour sa créatrice, Yoon Ahn, il était indispensable de créer vêtements et bijoux en tandem.
Elle se dit influencée par les gens, leurs manières de vivre et par la rue. Cultures punk et hip hop prédominent, et se font écho grâce aux bijoux qui font partie intégrante de chacune des collections. La marque unisexe travaille aussi des basics comme le trench coat, mais en prenant soin de les moderniser et de les dynamiser à l’image de la jeunesse qui court les rues aujourd’hui.

JAHNKOY

Jahnkoy, née en Sibérie, mêle le traditionnel et le contemporain. La marque met l’accent sur les savoir-faire artisanaux, avec des broderies, du tissage et du crochet, et encourage une mode plus éthique avec le recyclage d’objets et de matières.

Pour sa collection The Displaced on retrouve les couleurs et les codes streetwear masculin des années 90, avec des chasubles de baskets, des shorts courts, des survêtements, ou encore des brassières brodées en matériaux recyclés. Sa mode emprunte des messages politiques, et prône la diversité culturelle et esthétique.

MARINE SERRE

Marine Serre nous offre une première collection politique inspirée des tendances sportives des années 90 et de vêtements arabisants du 19ème siècle. Pour ce faire, elle a utilisé des matières élastiques comme le jersey, en les associant à des coupes rappelant le sarouel ou le caftan. Une collection entre sportswear et couture terriblement actuelle au regard du contexte politique qui nous entoure.

KOZABURO

Kozaburo s’inspire de diverses cultures musicales pour ses collections.

Les fils dépassant des vêtements, les pantalons en patchwork de jean recyclés, les chemises déchirées et soutenues par un fil ou encore les éléments sans coutures nous rappellent directement le crash du punk/rock. Le choix de ses matières appuie aussi cette inspiration ; jean, cuir, fourrure et drap de laine font partie intégrante de cette culture.

La qualité des vêtements transparaît du choix de tissus de qualités, des ajustements et des finitions.

CECILIE BAHNSEN

Cécilie Bahnsen opte pour des coupes simples, enrichies par un travail de broderie, et des associations de tissus ou de techniques créant une harmonie accentuée par la douceur et la fluidité de chacune des silhouettes.

L’allure sage, conférée par des matières légères telles que la popeline, le satin ou le voile, mais aussi par les cols ruffle ou le placement de napperons sur les épaules, est tranchée et modernisée par des tissus matelassés ou plus lourds, comme le velours ou la maille.

ATLEIN

ATLEIN s’adonne à un travail de drapé prouvant son amour pour la fluidité et le mouvement.

Le jersey, le drap de laine, le bord côte et la maille ont été choisi dans l’optique de s’adapter au corps, et d’offrir ainsi une liberté de mouvement absolue.

Avec ses silhouettes minimalistes, il a su trouver un équilibre entre structure et douceur.

MOLLY GODDARD

Molly Goddard crée sa marque éponyme après s’être spécialisée dans les techniques traditionnelles de confection manuelle.

Des éléments revenant dans chacune de ses collections la caractérise désormais, comme le travail des plissés, les broderies florales ou encore son tissu de prédilection : le tulle.

Elle utilise des matières fluides et légères, comme le voile ou la toile de coton très fine. La délicatesse et la fragilité de ces tissus donnent un aspect vulnérable et innocent qui reflètent un univers enfantin.

L’utilisation de couleurs tape-à-l’œil apporte à l’ensemble un côté désuet et attendrissant.

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