Un an après « Too Hot », l’artiste mystère Pink Noise sort « Papa Belly ». Un second morceau électro survitaminé, taillé dans la roche du club, où l’on suit l’excursion d’un personnage dans une soirée où le vestiaire semble obligatoire, puisqu’ici, on danse, on s’oublie, et on est fier·e de son corps. Ici, on fait la fête nu·e.
Lors du dernier festival de Cannes, nous avons vu émerger un projet bien mystérieux, relayé sur les Instagram d’Oxmo Puccino ou Mouloud Achour : Pink Noise, avec « Too Hot » accompagné de son clip réalisé par Kim Chapiron (à qui l’on doit le terrible Sheitan avec Vincent Cassel). Un morceau moombathon 2.0 avec une sombre histoire de crapaud, débutant comme un « chapitre 8 ».
L’artiste mystère récidive aujourd’hui avec un nouveau clip à l’esthétique léchée pour un track bien plus pêchu (à l’ADN d’un titre de Boys Noize) : « Papa Belly ». Avec toujours Kim Chapiron à la réal, et se présentant comme un « chapitre 2 », on commence à se demander si ces deux pièces ne seraient pas les premières briques d’une œuvre plus grande : affaire à suivre.
Pink Noise – Papa Belly from Pink Noise on Vimeo
Revenons à notre clip. On y suit le voyage d’un homme dans la découverte d’un club bien particulier : ici, on danse dans son plus simple appareil. Loin des jugements et du diktat des normes corporelles, les clubbers dansent, et sont fier·e·s de leur identité. Des vieux et vieilles, des jeunes, des gros·se·s, des maigres… L’inclusivité magnifiée, où à la fin tout le monde s’aime et s’embrasse. Le résultat est une vidéo d’esthète sublimant la fluidité des genres, le mélange des sexualités et la beauté des corps hors-norme. Pour finir, on pense même y avoir retrouvé une artiste que l’on aime particulièrement à 1:28.
