Dans une semaine ! Du jeudi 11 au samedi 13 juillet, c’est au festival Pete the Monkey que se trémousseront les derrières des festivaliers et festivalières. Pour cette 8ème édition – que nous ne manquerons pas – voici les dix artistes qu’on vous conseille manifestoment d’aller voir sur scène.
« Nous souhaitons créer un festival en harmonie avec la biosphère et respectueux des autres êtres vivants. C’est pourquoi nous avons adopté une charte éco-responsable s’appliquant à chaque étape de l’événement, depuis sa conception à son démontage, par laquelle nous nous engageons à des actions concrètes visant à réduire l’empreinte écologique de nos activités en terme d’énergie, de déchets, de transports, de nourriture et d’eau. »
Pour toutes les informations sur le festival, notamment sur la programmation des conférences, rendez-vous ici. Musicalement parlant, on vous a choisi pour cette édition 2019 (et non sans briser des amitiés, des rêves et des cojones) dix noms. Dix artistes pour lesquels on vous conseille éperdument de laisser tomber potes, baignade et montage de tentes. Mais c’est si dur d’être concis. Pour être aussi exhaustif qu’indécis, on vous a ajouté quelques immanquables à la fin. Enfin, vous verrez.
1- Silly Boy Blue
Parce que c’est notre coup de cœur 2019 (et la gagnante des Inouïs du Printemps de Bourges).
2 – Kokoko!
C’est le réveil de la scène alternative de Kinshasa, et c’est puissant. C’est cru, c’est nouveau, c’est une rage de réveiller la création – comme à New York dans les seventies ou à Berlin dans les années 90 – c’est expressif, et en plus, c’est hyper bon dans les oreilles.
3 – Charlotte Adigéry
Pete the Monkey accueille cette année l’artiste caribéenne-belge qui raconte des histoires drôles et absurdes, poignantes souvent, sur les lézards ou le latex selon l’humeur. C’est assez fascinant, et génial.
4 – Nadia Rose
Du bon, du vrai, du comme-on-l’aime hip hop. Nadia Rosa est l’une des figures de proue de la scène féminine du genre en Grande-Bretagne ; paroles brillantes, flot habile, la pointe d’humour qu’il faut, on a une seule crainte, c’est d’en tomber un peu amoureux.se…
5 – Guts
Coup de chaud à Pete the Monkey. Guts est de retour cette année avec un nouvel album, Philantropiques. Il sera accompagné de son live band « Les Akaras de Scoville ». Viens groover avec nouuuus !
6 – Derya Yildirim & Grup Şimşek
Poèmes turcs et pop psychédélique, Derya Yildirim & Grup Şimşek forment un quintet qui rappelle la charmante et désuète scène stambouliote des seventies, tout en y apportant un son si fraîchement neuf. Şimşek à prononcer « Chimchek » (et ça veut dire la foudre en turc) !
7 – Hercules & Love affair
Disco-house-techno quali quali, c’est LE live dont on devrait sortir courbaturé.es en post-pete-the-monkey.
8 – Niklas Paschburg
Niklas Paschburg mêle piano et techno ; son premier EP (aujourd’hui épuisé et affichant une côte tout à fait déraisonnable sur le marché d’occasions) Tuur Mang Welten lui a permis de conquérir le label !K7 Records, qui a inauguré pour lui son nouveau département « néo-classique ».
9 – The Mauskovic Dance Band
Mix tropical de cumbia, de rythmes afro-caribéens, et d’une vibe hypnotique… le public de Pete the Monkey devrait devenir dancefloor. Piloté par le producteur Nikola Mauskovic, basé à Amsterdam (entre autres batteur d’Altin Gün et de W.I.T.C.H), The Mauskovic Dance Band compose sous ces influences psychédéliques de l’héritage afro-latin des 70’s et 80’s un groove lo-fi No Wave, qu’on est terriblement impatient de tester en vrai.
10 – Fils Cara
Nouveau poulain du label Microqlima, on veut en savoir, en voir, et en entendre plus !
Ajoutons discrètement (c’est censé être un top 10) qu’il y aura aussi cette année à Pete the Monkey certaines et certains dont on vous a déjà bien parlé, mais qu’on ira voir – sans concession – sur les scènes de Saint-Aubin-sur-Mer. Michelle Blades et Moussa bien sûr, tout comme Nelson Beer, évidement, qu’on suit depuis ses débuts, tête d’affiche de notre fête d’anniversaire en mai dernier. Le nouveau phénomène belge Glauque sera lui aussi en terres normandes, tout comme l’énigmatique et lyrique Casual Melancholia. Et enfin, comment finir cet article sans mentionner le dj set de Kiddy Smile ?
Hâte de vous rencontrer là-bas les monkeys, il nous tarde.