Taverne Gutenberg : Squat-Galerie Participative

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À la fois résidence, atelier, galerie, café mais surtout centre d’échanges artistiques, la Taverne Gutenberg est un lieu hybride implanté à Lyon depuis un peu plus d’un an. Créé par la designeuse Maïa d’Aboville et l’artiste Henri Lamy, cet ancien immeuble abandonné est vite devenu un lieu qui compte dans le secteur de l’art contemporain lyonnais. Vous avez jusqu’à fin décembre pour le découvrir, avant sa fermeture pour rénovation en 2016 !

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Source : Beyeah

La Taverne Gutenberg, c’est l’endroit où tu vas tout de suite te sentir chez toi. Tu entres, et tu peux aller te poser au bar ou caresser le petit chat avant de monter dans les étages pour visiter les expos.

En montant les escaliers, on se rend vite compte que tout est encore fait de bric et de broc : on peut d’ailleurs entendre les bruits des travaux en arrière-fond. Ce sont les incroyables fresques de la cage d’escalier et la convivialité du staff qui font la chaleur de la Taverne. On grimpe, on se pose trente secondes sur une chaise, et là on croise un artiste sénégalais avec sa radio poussée à fond. Il prend un peu de temps pour nous parler de l’influence de son père sur son travail avant de repartir bosser. Une scène normale à la Taverne.

Cet automne, la Taverne Gutenberg s’est associée avec le festival de littérature contemporaine « Parole Ambulante« , en demandant à ses artistes de s’exprimer sur le thème de cette année, « Paroles en friches », dans une exposition collective.

Cela donne des œuvres bien différentes mais toutes axées sur le thème de la parole ou de la littérature. Une occasion de redécouvrir des œuvres comme Alice au pays des merveilles à travers les peintures murales fantasmagoriques de l’artiste lyonnaise Mathilde Corbet. Le plasticien italien Stefano Zaratin revisite Othello dans sa langue natale, gravée sur un magnifique volet vert sombre.

La plasticienne Stéphanie Argentier et l’auteure Élise Bonnard se sont associées pour créer l’installation « Bouches », où trois énormes bouches sensuelles nous poussent à nous interroger sur la symbolique de cette partie du corps.

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Source : Fanzine Camping

Ces œuvres et bien d’autres encore sont à découvrir à la Taverne Gutenberg jusqu’au 23 octobre !

Pour plus d’infos : taverne-gutenberg.fr

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