Après huit années d’existence, le label parisien La Belle Records délivre un joli cadeau printanier. Le premier volume de One Night Stands, une compilation regroupant dix morceaux exclusifs des signés de l’écurie parisienne ainsi que de jeunes artistes qui surprennent d’emblée.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que La Belle Records nous fait voyager sur ce disque. Paris, Tel Aviv, Londres, ou encore Madrid… Les artistes venant de ces divers pays se retrouvent sur un terrain artistique commun. Car oui, ce qui anime les dix musiciens de ce projet est l’amour de la musique qui dépasse les frontières. Et la sélection a l’intelligence de ne pas tomber dans les travers de l’appropriation culturelle. Le projet est bien plus subtil, innocent et passionné que cela. Et c’est cela qui nous touche et qui mérite d’être apprécié à son juste titre.
Certains morceaux vous referont apprécier de nouveau la deep comme « Petit Soleil » de Destino. Mais attention, nous sommes loin de la deep que l’on écoute en roof top avec un Spritz à un prix exorbitant. Non: là, c’est vraiment bien, promis, et le track a le mérite de sortir un Yuksek (Destino est son side-project) de sa zone de confort. D’autres titres flirtent quand à eux avec la pop (« Disco Can’t Stop ») ou la cumbia colombienne (« El Mutal »). Et pour épiloguer, le disque s’achève sur un morceau techno (« Ully ») aux subs aussi moelleuses qu’un cupcake. Car cette compilation nous offre le sentiment de bien être avant tout, tel un hôte d’un bar de plage qui nous dit : « Installe toi, mets toi bien ».
One Night Stands, vol. 1 est désormais disponible en digital et pour les amoureux des galettes, une édition limitée de 100 exemplaires vinyles bleutés sont en commande ici.