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Lâcher prise : l’esthétique queer de Catherine Corringer

Lâcher prise : l’esthétique queer de Catherine Corringer

High Mothers ©Catherine Corringer

« C’est ce que j’appelle un cinéma queer car c’est un cinéma qui n’assigne pas l’être à une seule identité. »

Les films de Catherine Corringer ne laissent pas indemne. Attention danger : vous arrivez ici à la frontière du connu. Limites du cinéma, limites du montrable, limites des codes de la société. Ce qu’on ne peut pas dire, Catherine Corringer le pointe du doigt, le met en scène, l’extrait de l’inconscient. Aussi hybride que ses films, la réalisatrice met à mal la binarité des choses : homme/femme, jeune/âgé, vie/mort. Dans ce « plaisir d’être et de n’être pas » , pour reprendre Paul Valéry, chaque chose est créature. Interview pour Manifesto XXI en partenariat avec la galerie La Ralentie. Avertissement : le rituel est sans retour. Bon voyage….

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