Avouons-le, on aura mis le temps avant de sortir cette interview, près de deux mois en vérité (deux mois qui auront vu la fermeture de lieux importants pour Jacques, les squats L’Amour et Le Wonder, qu’il avait contribué à ouvrir, mais aussi la création d’un nouveau lieu, Le Centre, dont nous vous parlions ici). Il nous avait pourtant prévenus, les interviews avec lui sont parfois ardues à retranscrire. C’est que de la techno transversale aux vortex, en passant par le fantasme des modes de vie alternatifs et l’entre-soi parisien, Jacques Auberger pourrait passer des heures à nous conter « L’Incroyable Vie Des Choses »…
Manifesto XXI – Il paraît qu’à tes débuts dans la musique électronique, tu avais tendance à partir un peu dans tous les sens, à passer du rock au RnB… Pourquoi te connaît-on finalement comme producteur de techno ?
Jacques : Parce que j’ai fait mon coming out au moment où j’étais en train de faire de la techno ; et pire que ça, je pense que j’ai surtout parlé en utilisant le mot « techno », et que c’est ce qui fait qu’on me connaît ainsi. Mais finalement ce n’est pas si vrai que ça, je ne fais pas tant de techno que ça. Pour moi, c’est à moitié parce que j’ai beaucoup dit le mot « techno », en pensant que je faisais de la techno ce qui est finalement faux ou relatif, et à moitié parce que lorsque j’ai sorti un disque, j’étais dans une vibe proche de la techno.
Le temps nous dira quel genre de musique je fais, et je pense que le temps nous dira surtout que je ne fais pas spécialement un genre de musique. La plupart des musiciens font beaucoup de musique dans leur vie et sont principalement connus pour un genre associé à un projet, parce qu’il marche plus que d’autres, mais en réalité, ils en sortent plein, parfois sous différents noms… Moi, dans la mesure du possible, j’ai plutôt envie d’être moi-même musicalement, dans toutes mes humeurs et dans tous les styles que j’aime, tout en conservant un rapport avec un public large.
C’est vrai que lorsque tu as sorti le premier EP, tu insistais sur l’expression « techno transversale », à la manière d’un concept que tu allais développer par la suite, ce sera quand même le cas ?
Alors, oui, en fait j’ai une idée très précise de ce qu’est la techno transversale et j’en ai d’ailleurs plein sur mon ordi. Je pense que je vais faire exister cette techno ; simplement, avant de sortir les choses, j’aime bien en être vraiment fier et content.
Pour le moment, on est encore dans une latence entre beaucoup de « blabla », d’interviews et d’autres machins dans lesquels on me pose des questions et du coup je réponds, et finalement peu de musique. Ça crée une espèce de vide qui pour l’instant n’a été rempli que par le contre-exemple, à savoir mon morceau « Dans La Radio », qui est juste sorti comme ça.
Par contre, je considère que ce que je fais sur scène est de la techno transversale, dans le sens où c’est répétitif, « tech house », et ça séquence et ça boucle des objets et du bordel qui crée des rythmes. Pour moi, la démarche transversale c’est ça, c’est partir du bruit, traverser la musique et repartir dans le bruit avant de recommencer. C’est un mot que j’utilise juste pour figurer le fait que la musique n’a pas de limites.
Comment fait-on pour introduire de l’altérité dans la musique électronique, pour qu’elle ne semble pas « figée » ?
En fait, sur scène j’arrive et j’ai un click qui fait « boum, boum, boum, boum », pas un kick, mais vraiment un click, genre plus « poc, poc, poc, poc ». Avec ça, je pars quand même sur un tempo, et là ce que je fais, c’est que je manipule des objets et en fonction de comment ça part, je vais incrémenter, incrémenter et incrémenter. À tout moment, je peux jouer ce que je veux, quand je le veux, tout est fait pour que je puisse enregistrer ma voix, ma guitare, les objets, des synthés de basses, de violons, des rythmiques… Je fais tout dans l’instant.
Il y a maintenant un moment, tu as sorti « L’Arrivée d’Autrechose », le titre fait un peu prophétique. Tu te considères comme un artiste d’« avant-garde » ?
Ah non, pas vraiment. En fait, je n’ai pas besoin, moi, de me mettre d’étiquette, je trouve ça même limite malsain. Par exemple, je veux bien que les gens considèrent que je m’appelle Jacques, parce que c’est le prénom que mes parents m’ont donné, mais moi-même, je n’ai pas besoin de me donner un prénom, ça créerait une distance envers moi-même. C’est pareil pour la manière dont je me considère, ce serait un détour de penser comme ça.
Avec le prophète, il y a cette notion de « dire le futur », et je n’ai pas l’impression de délivrer quoi que ce soit qui puisse prétendre à savoir le futur. Après, « L’Arrivée d’Autrechose », c’est un synthé qui tombe du ciel, « tidudududum dudududum » et après « popopopop popopopop », c’est vraiment l’arrivée du synthétique dans ma musique. C’est le développement de l’homme de synthèse. Entre une image « réelle » et une image de synthèse, à un moment donné tu confonds les deux, et tu ne peux plus faire la différence. De plus en plus, c’est pareil dans la vidéo. Je pense que ça va se développer, peut-être même dans l’événementiel. Genre un robot entre dans la pièce, l’événement « robot entre dans la pièce », tu te mettras à douter de savoir si c’est vraiment un robot qui entre dans la pièce ou si c’est un humain. Je pense que le doute va être de plus en plus intrusif. Si on doit parler du futur, ça me semble évident que ce schéma-là va tendre à se développer. Mais je ne pense pas que ce soit du domaine de la prophétie, il faut être aveugle pour ne pas le voir. Ce qu’on ne voit peut-être pas, c’est comment le développement des nouvelles technologies pourrait remettre des questionnements existentiels au centre. Ça risque d’être violemment bénéfique.
Jusqu’à présent, tu as beaucoup collaboré avec des institutions qui te fournissaient de la matière sonore (Radio France par exemple, pour « Dans La Radio »). Est-ce que tu te vois collaborer avec d’autres artistes ?
Alors là, avec Clément (ndlr : Clément Bazin), on a enregistré des steeldrums pour un morceau, mais ça n’est pas vraiment une collaboration. Sinon, en ce moment, je fais du son avec Gabriel (Superpoze), mais pas forcément dans le sens où il me donne de la matière et j’en fais quelque chose. En fait, pour le son, j’ai des sources, je suis constamment en train de choper du son. Quand les sources viennent principalement d’un endroit, je le dis et ça crée une anecdote. Mais quand je compose, je ne sais pas à tel moment quelle source va m’inspirer.
Après, en faisant de la musique, pour s’amuser, avec Flavien Berger et aussi Canblaster de Club Cheval, j’apprends beaucoup. Ce sont des gens qui vont au bout des choses, et c’est ce qui fait qu’ils sont là où ils en sont. C’est agréable à un certain moment d’avoir « le niveau » de travailler avec des gens comme ça. En ce moment, je rencontre beaucoup de gens qui sont déjà en place.
Jul est un artiste dont la réussite a été fulgurante. Il a l’air à des kilomètres des clichés marketing et des manœuvres de chargés de communication. Il a produit plus de 300 morceaux depuis 2013, dont la plupart sont sortis gratuitement. C’est un mec hyper chaleureux avec son public… Pourtant, après la cérémonie du Prix des Indés, lors de laquelle tu lui as remis le prix du titre le plus « streamé » en 2016, tous les comptes-rendus journalistiques ont souligné le beau geste que tu avais fait, en soulignant que tu avais « insisté » pour le faire. Quel regard tu as sur tout ça ?
Je pense que c’était une éclipse. Ça a fait « viiiiouuuuuuprrrchtttbr » dans la tête des gens. On m’a proposé, j’ai dit « j’suis chaud ». Je pense que dans la salle, tout le monde me connaissait et tout le monde m’aimait bien, parce que je suis genre le mec indé cool qui n’en a rien à foutre et pour qui ça marche, en ce moment, plutôt intello et dans une démarche réfléchie, mais avec légèreté, et ça convient à tout le monde dans le business. Jul, c’est le mec « du peuple », qui a un succès commercial hyper large et qui a complètement intégré ce que les gens veulent entendre en ce moment, ce qu’il faut faire pour que ça marche, et qui le fait avec le sourire et en toute sincérité, mais qui du coup, auprès de toute la bulle snob parisienne, passe pour un mec calculateur un peu malin qui fait de la merde pour faire de la thune. Du coup, je pense que cette rencontre a brisé dans la tête des gens l’image qu’ils avaient et de moi et de lui, au même moment. C’est-à-dire qu’on se rend compte que moi, je ne suis pas aussi pointu ou aussi prise de tête que j’en ai l’air, et que j’écoute effectivement du Jul, et je ne sais pas, peut-être qu’en ayant « mon approbation », on se rend compte que c’est un gars sincère. Je pense que c’est bien, et je suis content de l’avoir rencontré, il est énorme ce gars. Franchement, les gens qui sont là, « bonne musique ou mauvaise musique », ce sont vraiment des gens qui ont besoin de s’occuper. C’est tellement relatif, entouré de tes cinquante potes parfois tu as l’impression qu’un mec est une star, avant de remarquer qu’il n’y a qu’eux et toi qui écoutez ce gars-là. Lui, on a l’impression que tout le monde le déteste, c’est ce qui marque qu’on est clairement dans une bulle. Quand je prends le train, je vois toutes les maisons dans lesquelles je n’habite pas et tous ces gens qui sont là, que je ne verrai jamais, mais qui sont bien plus nombreux que le million de gars qui habite à Paris.
Lorsque l’on parle de mode de vie alternatif, par exemple de ta vie dans les squats, on arrive assez vite dans le domaine du fantasme, pourquoi à ton avis ?
Je pense qu’il y a deux fantasmes. Celui du truc dur à vivre genre « trop galère, le gars est dans la galère », et le sous-fantasme « wow putain trop galérien, trop stylé ! », et après il y a un autre fantasme qui serait plus « quel profiteur ! ».
En vrai, derrière le mot « squat », il peut y avoir tout et son contraire. Moi, je suis entouré de gens qui trouvent ça « stylé » de faire du squat, donc ça me fait exister socialement, genre « il n’a pas peur de la galère », « quelle bravoure de dormir dans une tente l’hiver pour garder le lieu et l’ouvrir l’été ». En réalité, si c’était plus facile pour moi de vivre autrement, je ferais autrement. C’est juste que pour moi, c’est beaucoup plus facile de faire ça que d’aller pointer tous les jours à un taff. Maintenant, je me fais de la thune en faisant le cake sur scène, avant ce n’était pas le cas et c’était plus facile de ne pas dépenser d’argent, de ne pas payer de loyer et de galérer à me faire accepter des voisins et de la police, plutôt que d’aller travailler un 10m² en mode Ikea à Paris. C’est une solution de facilité, pas du tout une bravoure, c’est ce que je dirais aux gens qui m’entourent. D’un autre côté, à ceux qui disent « le mec profite du système et ne veut pas travailler », je répondrai : « exactement ». Mais c’est plus compliqué que ça en a l’air, ne pas payer de loyer, c’est un taff en soi. En vrai, je pense que le fantasme est dans l’intérêt de mon business, ça fait stylé dans la bio, ça pimente le truc. Maintenant, j’en profite ; en même temps, je me suis bien cassé les couilles à ouvrir trois squats. Il y a encore des gens qui ont des ateliers dans des squats que j’ai ouverts et j’en suis fier et content. Finalement j’y ai accès et je peux y répéter, tourner des vidéos, faire des concerts… C’est plutôt cool.
Du coup, tu n’as rien changé à ton mode de vie, depuis que tu ne tournes plus ?
Si, carrément. La moitié du temps, je suis hors de Paris, en tournée, donc bizarrement, j’ai décidé de prendre une piaule, de la louer, parce que le temps que je suis à Paris, je n’ai pas envie de le passer en squat. La tournée, c’est déjà le squat en permanence. Surtout, j’ai deux squats qui ferment sur les deux, donc ce n’est pas top. Le troisième, ils l’ont déjà fermé, donc on va peut-être ouvrir un autre lieu, à voir…
Sinon, depuis que j’ai de la thune, je bouffe beaucoup plus sainement et j’achète beaucoup plus de matériel ; dès que j’ai besoin d’un truc, je l’achète. En gros, je prends des taxis, je mange des sushis et j’achète des pédales de guitares.
Le Centre National de Recherche du Vortex est-il toujours en activité ? Est-ce que vous avez réussi à tirer des lois de vos expérimentations ?
Tu veux vraiment que je te sorte les lois ? Ok. Alors, le projet sur le vortex, il a amené à des conclusions qui sont assez similaires à des cours de logique, un peu comme dans les études de développeurs.
En étudiant les vortex de tous types, je me suis rendu compte qu’il y en avait trois catégories principales. Tous les vortex peuvent rentrer dans ces types-là. Un peu comme dans la nature, où on aurait le féminin, le masculin et le neutre. En analysant les structures de fonctionnement du vortex, tu retombes toujours sur quelque chose d’omniprésent, sauf que tu ne l’acceptes pas comme un gamin genre « ah tiens, oui il y a des hommes, des femmes et des choses », ou « il y a il, elle et ça ». Là, tu te demandes d’où ça vient, tu le remets en question.
Le projet sur le vortex m’a permis de repartir à zéro et de me rendre compte que quand tu analyses le fonctionnement des choses et que tu les branches sur elles-mêmes, tu as différentes réactions. D’abord, ce que j’ai appelé la « compréhension », le fait de comprendre, et ensuite, la réceptivité et la créativité.
Je t’explique : le vortex neutre, c’est le vortex que j’appelle « compréhensif », c’est un jeu sur les mots qui comprennent tout ce qui « contient ». Par exemple, pour faire un vortex avec un tupperware, tu mets le tupperware dans un tupperware, pareil avec un sac dans un sac, un gobelet dans un autre gobelet, ou pour classer un classeur… Le vortex neutre, c’est tout ce qui relève de l’inclusion, lorsqu’il y a un parent et un enfant, comme en programmation informatique ou dans les classifications de dossiers. L’inclusion est compréhensive, de la même manière que la compréhension englobe les choses. Tu comprends lorsque quelque chose est compris dans ton attention.
Ensuite, il y a les vortex que j’appelle féminins et masculins, qui n’ont d’ailleurs rien à voir avec l’homme et la femme ; il faut savoir que les hommes comme les femmes ont en eux une part de féminin et de masculin.
Le vortex masculin a toujours le même fonctionnement, il est créatif. Il consomme quelque chose et produit quelque chose, c’est comme dessiner un stylo, imprimer une imprimante 3D, se reproduire… Le vortex féminin, lui, est le vortex réceptif, un vortex en soi. Genre le thermomètre, si tu veux prendre sa température, tu fais déjà ce que lui fait, il prend sa propre température. C’est le vortex incarné. Tous les vortex de destruction sont réceptifs, comme exploser un pétard, broyer un broyeur… C’est fascinant, ces trois catégories sont là, mais impossible d’en trouver une quatrième… Après, elles peuvent se combiner. Par exemple, un vortex avec un frigo est à la fois un vortex neutre et un vortex féminin. Le frigo se refroidit lui-même, mais il peut aussi contenir… Double vortex transversal !
Maintenant, je vois ça tout le temps : dans une pièce, tu peux le voir, quand un mec va baser sa réaction sur une autre personne qui elle va faire pareil. Tout le monde dépend de tout le monde. Par exemple, ce que j’appelle la « léthargie de groupe post-soirée », c’est un vortex. Tout le monde attend que quelqu’un prenne une décision, là quelqu’un dit « ça dépend de ce que vous faites », et tout le monde est comme ça, il ne se passe rien. C’est à ce moment-là que quelqu’un arrive. Il prend le pouvoir et dit « venez, on va tous chez oim’ ! ». Tout le monde s’attend tout le temps, même à grande échelle, ça peut arriver à de très belles choses, mais aussi à des catastrophes humaines. On est tous enclins à la suggestion.
On pourrait facilement croire que tu veux ridiculiser la science. Tu crois au progrès ?
Ah ah, au progrès ? Bah non. En fait, je crois en une Terre ronde ; à partir de là, comment tu veux croire au progrès ? Après, je crois en la possibilité d’avoir plus de choses agréables et moins de choses désagréables, sur le long terme. Je crois en la maximisation potentielle de kiff. Mais je ne pense pas que ça passe par le progrès. Ou alors, c’est ça le progrès, mais c’est une histoire de mots. En tout cas, la notion de progrès telle qu’elle est admise dans nos sociétés actuellement, ce n’est pas le progrès pour moi, mais plutôt une compulsion d’une forme de volonté de changer la forme des choses, c’est du jonglage. C’est tourner en rond et se tromper soi-même. Les mecs pédalent dans le vide jusqu’à cinquante balais, jusqu’à ce qu’ils aient un cancer, ou que d’un seul coup ils fassent du yoga et se disent « ah ouais, mais c’est vrai que c’est vrai », et arrêtent de faire de la merde. Il y a plein de gens qui passent leur temps juste à « s’occuper » ; si on était capables d’être contents sans rien foutre, il y a plein de trucs qu’on ne ferait pas.
Que ce soit dans la musique où avec les expérimentations artistiques dont on vient de parler, tu sembles avoir la volonté de bousculer les schémas établis, toujours avec une bonne dose d’ironie. Tu as quelque chose contre l’académisme, en particulier ?
J’ai fait un bac éco et social, c’était cool, j’ai kiffé. Le lycée, c’était horrible, mais l’éco, j’ai bien aimé. Après, j’ai lu des trucs, mais je n’ai pas fait d’études supérieures, ça me saoulait, j’avais l’impression que c’était l’opposé de l’expérience, le contraire de ce qu’il faut faire pour moi. Après, c’est hyper relatif, si ça se trouve ça apporte plein de trucs à plein de gens ; en tout cas, moi je n’avais pas trop envie. C’est pour ça que je n’ai pas trop de background à part le fait que je suis né dans une famille cultivée et plus ou moins riche, et que j’ai été mis dans des écoles françaises dans lesquelles on apprend plein de trucs. J’ai une longueur d’avance par rapport à la moitié de la planète, voire plus.
D’après un article de Trax, tu peux passer en « débit mitraillette » pour réciter d’un coup des passages de livres de métaphysique ancienne. On peut en avoir un extrait ?
Ah, c’est eux qui disaient ça ? Nan, mais c’est du mytho. Je ne peux pas faire ça. C’est Julien, un gars qui m’a interviewé une fois, il a même appelé ma mère pour faire un portrait. Je pense que pour lui, c’était une façon de parler de ma façon de parler. Du coup, je ne peux pas réciter, mais ce que je conseillerais de lire, c’est Ocean of sound: ambient music, mondes imaginaires et voix de l’éther, de David Toop. Ça n’a rien à voir avec de la métaphysique ancienne, mais le point commun avec les ouvrages de métaphysique, c’est que je ne l’ai pas lu non plus. Je le recommande sans l’avoir lu, mais je pense qu’il est vraiment très bien.