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Grande Rousse disques célèbre un an d’expérimentations sonores au Klub

Grande Rousse disques célèbre un an d’expérimentations sonores au Klub

Le 11 juillet, c’est double fête pour Grande Rousse disques : le jeune label soufflera sa première bougie, et par la même occasion célébrera la sortie de Données cellulaires, le premier EP de megaviolet dont on vous présente un extrait en exclusivité.

En une année, Grande Rousse disques nous a régalés de mystère. Entre les soirées de concerts tenues en lieu secret ou dans la froideur de caves parisiennes et les sorties éparses de surprenants magiciens du son (Rivière de Corps, Somborn, Air! Capitaine…), le label a entretenu ce curieux univers mystique mêlant chanson pop et musique électronique de donjon.

La dixième réunion de Grande Rousse marque donc son premier anniversaire. Mais il est également question de la célébration de Données cellulaires, le premier EP de megaviolet à paraître le 12 juillet.

Etudiante à la faculté de médecine d’Amiens le jour, Kenza Lamriben mute discrètement en megaviolet la nuit, et compose jusque tard une musique glaciale et inquiétante. À l’écoute de ses ritournelles maléfiques, on imagine un antre aseptisé et brumeux, éclairé d’une lumière d’hôpital agressive, des potions fumantes, et une collection d’outils étalés sur un plan de travail métallique en désordre. L’environnement idéal pour produire de telles expérimentations électroniques rassemblées dans ce premier EP, entre techno abrupte, dark ambient et witch house venimeuse. Pour vous faire une petite idée de la chose, on vous présente en exclusivité « Anesthésie » : un premier extrait où les sonorités obscures, texturées, torturées, grouillent, presque vivantes, dans un même chaos.

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Pour compléter cette sombre fête, Grande Rousse disques a convié d’autres magiciens noirs : on plongera dans les ténèbres tortueux de Rivière de Corps, faiseur d’une dungeon synth industrielle et crissante. On prendra une grosse dose de mélancolie douce avec le goth r’n’b de l’enchanteresse moderne Opal Sword. Pour finir, l’homme-machine Sacrifice Seul donnera une bonne leçon d’hypnose synthétique de techno garage dégoulinante et tapageuse.

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