Mathilde Fernandez sort aujourd’hui « Chanteuse de guerre », un nouveau titre onirique accompagné d’un clip, sorti sur le label bORDEL Records (Scratch Massive). L’artiste électro-lyrique s’y met en scène en figure militaro-politique. Focus sur ce clip tourné dans un des plus grands bidonvilles de la banlieue de Mexico.
La fête de la musique, l’occasion pour Mathilde Fernandez de sortir, quelques mois après son EP Hyperstition, un titre fort dans la discographie de la chanteuse/productrice. En se présentant comme un personnage politique, elle y délivre un message rempli d’optimisme. « Chanteuse de guerre », elle rassure les masses face aux horreurs du monde, et la nouvelle génération, ici incarnée par des écoliers mexicains jouant tambours et trompettes. Le champs iconique de l’armée est alors percutant. Paradoxe brillant afin de faire cohabiter innocence infantile et violence guerrière. Mathilde Fernandez est également accompagnée de quatre généraux de guerre… qui ne sont autres que Los Cogelones.
« Los Cogelones sont quatre frères de la ville de Nezahualcóyotl, un des plus grands bidonvilles de la banlieue de Mexico. Ils sont musiciens et mélangent instruments traditionnels, chants aztèques et punk rock anglais. Mais ils sont aussi professeurs de musique militaire en écoles primaires. La musique militaire, inspirée par la culture française et reprenant tambours, cornets et uniformes est un enseignement populaire dans toutes les écoles publiques Mexicaines depuis le début du XXème siècle. Mais à travers leur enseignement, Los Cogelones souhaitent transmettre aux jeunes générations des valeurs de discipline et de travail collectif comme digne héritage de leurs ancêtres Aztèques », précise le label.
Le résultat nous donne un morceau pop, inspiration Mylène Farmer, co-produit par Sebastien Chenut, moitié de Scratch Massive – oui, bORDEL est une vraie famille.
Mathilde Fernandez sera à retrouver lors du festival Les Enfants Sauvages le 22 juin.
