Au bûcher toutes ces injustices qui nous consument. Du 28 juin au 2 juillet, le festival Comme Nous Brûlons prendra place à la Station – Gare des Mines pour cinq jours de brasier progressif autour de la place des femmes et des minorités de genre ou de race au sein des scènes musicales. Organisé par les collectifs Brigade du Stupre, RETARD Magazine, et Les Amours Alternatives (co-créé par Soraya Daubron), l’événement s’engage à promouvoir la visibilité de celles-ci à travers une programmation queer et féministe. Cette dernière est transversale, associant la musique, les expositions, les performances et les expositions pour un univers participatif et accessible à chacun et chacune. L’espace est libre de tout tabou, libre de tout carcan.
Côté musique, on pourra retrouver bon nombre d’artistes talentueuses telles que Las Kellies, venues tout droit d’Argentine, Gomme, Popsimonova, OH MU et encore bien d’autres. Une programmation éclectique réunie par cette réflexion forte autour des femmes et des minorités, pour un activisme culturel transcendant.
Au niveau des arts visuels, les expositions sont tout aussi alléchantes et variées, avec notamment Laho (de la SLOW Galerie), Superfeat, Linda Trime, et tout une armada de femmes de talent. Ceci sera complété par de nombreuses projections autour des réflexions centrales du festival, dont le court-métrage This is the girl de Catherine Corringer et Notre Héritage de Jonathan Vinel et Caroline Poggi. Comme Nous Brûlons n’oublie pas les ateliers, avec des thématiques allant des jeux vidéos queers à l’autodéfense en passant par la sérigraphie.
Comme Nous Brûlons s’annonce ardent, alors on se donne rendez-vous le 28 juin pour les premières étincelles du festival.