Après « Lost », « Nucléaire », « Bébé » et « Au Baccara » c’est au tour de « Pastel » d’être animé visuellement. « Pastel » c’est un morceau dit « bifrons », c’est-à-dire qu’il est composé de deux couplets, chantés respectivement par Alix et par Jaco. Chacun y dresse un autoportrait fidèle.
Pastel
Rien à fouler
Besoin d’elle
Rien à fourrer
Pas de chrysanthème
Les couplets ont été rédigés en écriture automatique, puis corrigés à quatre mains. L’un s’y dessine en homme faussement désintéressé de tout, détaché de sa vie et de sa relation aux femmes, et l’autre se dépeint en homme incarcéré dans ses mauvaises habitudes.
Monsieur Pastel est cet individu à deux cerveaux et quatre mains.
Un monstre d’honnêteté.
La réalisation a été confiée à Vladimir Mavounia-Kouka, que l’on retrouve avec Rone (« Origami » et « Spanish Breakfast ») et déjà Odezenne (« Dedans » et « Bouche à lèvres »).