Du 11 au 16 octobre 2022, la première édition du festival FTMA consacré à l’art sonore et aux musiques électro-acoustiques prendra place au 3537, nouvel hotspot culturel du Marais à Paris.
Inspiré par des festivals comme Atonal à Berlin ou Mutek à Montréal, FTMA (Fluxus Tempory Music and Art) est né de la rencontre entre Ugo Nardini, curateur au 3537 et compositeur d’électro-acoustique, et Stéphane de Saint Louvent, producteur, éditeur de musique et DJ, à la tête de trois labels et de l’agence Rotary Lab. Celle-ci a notamment pour but de faire collaborer des compositeurices de musique sur des projets d’expositions, des installations ou dans le cinéma. C’est dans ce cadre-là que l’idée du festival a émergé.
FTMA a pour vocation de rendre accessible l’art sonore au plus grand nombre. « C’est quelque chose d’assez méconnu, y compris dans la communauté de l’art. Les expert·e·s même ne sont pas toustes d’accord sur la définition ! » plaisante Stéphane. « Pour moi, l’art sonore, c’est l’ensemble des pratiques artistiques qui placent le son ou le bruit au cœur du processus créatif d’une œuvre. Et qui, surtout, l’utilisent comme médium direct et objet de la création. Le débat qui revient souvent, c’est : est-ce que c’est de la musique ou ça n’en n’est pas ? »
Un système son 4DSOUND unique
FTMA n’a pas lésiné sur le programme. Mardi soir aura lieu le vernissage de l’exposition qui se tiendra jusqu’au 16 octobre, présentant une douzaine d’installations, sur entrée libre et gratuite de 11h à 19h. Des workshops organisés par le GRM (groupe de recherches musicales) sur divers sujets autour de l’art sonore et de la musique acoustique seront également proposés gratuitement. Trois soirées de concerts sont prévues du jeudi au samedi soir, avec des artistes comme Shlømo, ou encore Jan Jelinek et Nova Materia, toustes deux en lives exclusifs sur un système son 4DSOUND.
Composé de 28 enceintes omnidirectionnelles, ce système son permet une expérience immersive unique. « Aujourd’hui, on parle beaucoup des systèmes son 360. Ici, l’idée n’est pas de donner l’impression que le son bouge. C’est plutôt de reproduire l’expérience d’écoute qu’une personne peut avoir avec ses oreilles dans la nature. Lorsqu’on est dans une forêt amazonienne par exemple, le son est partout autour de nous : en bas, à droite, à gauche », détaille Stéphane de Louvent.
Pour découvrir la programmation dans son intégralité, rendez-vous juste ici. Si l’expo est accessible librement, ce n’est pas le cas des soirées de concerts dont la vente de billets se fait dans la limite des places disponibles. Et comme on est sympa, on vous balance la playlist du festival, histoire de patienter jusqu’à mardi prochain !