Le tout nouveau quintet garage rock de Toulouse : Cloud Factory, se lance avec un premier EP, le bien nommé Cloud Factory #1, sur les labels Howlin’ Banana et Le Cèpe Records.
En France, nous avons la chance de posséder une scène musicale décentralisée avec, comme en cuisine, certaines spécialités régionales. Même si la capitale reste un passage presque obligé pour une reconnaissance nationale, des villes aux quatre coins du pays sont progressivement devenues des places fortes de la culture et de l’industrie musicale. C’est le cas de Toulouse, submergée par son bouillonnement artistique. Récemment formé au cœur de la ville Rose, où la scène rock bourgeonne comme un printemps ensoleillé à la faveur de groupes comme CATHEDRALE, Princess Thailand, Bruit, Foggy Tapes, Slift, j’en passe et des meilleurs, Cloud Factory est le fruit de cette crue de la Haute-Garonne.
Union créative pour une diversité artistique
Construit autour d’Alice Blazutti, guitariste et chanteuse du groupe Noir Audio et de Robin Titube de CATHEDRALE, c’est avec quelques compositions qu’ils ont décidé de se lancer dans ce side project garage-pop. Le duo se développe rapidement, rejoint par une équipe qui compte Romain, cueilli chez Maelstrom, pour étoffer les parties de guitare, Ben qui officie également dans Bogan, à la basse, et Bruno Dibra, élément clef du groupe Renarde, derrière la batterie. Cloud Factory est le produit de cette nouvelle génération de musiciens toulousains dont les membres sont chacun issus de formations locales.
Satisfait par la dimension qu’embrassent leurs compositions, ils décident d’aller enregistrer cinq chansons avec Lo’ Spider, ingé son du studio Swampland, référence dans la scène rock toulousaine. En attendant de découvrir la réaction des auditeurs face à ce projet balbutiant, Cloud Factory a pris la température avec la diffusion d’un premier clip, celui du titre « Amnesia », qui ouvre Cloud Factory #1.
Cette mouture garage au chant féminin élabore un son percutant qui se rapproche dans son interprétation survoltée de leurs congénères rouennais We Hate You Please Die (dont le premier album a été réédité par… Howlin’ Banana et Le Cèpe Records, justement). L’EP est attendu pour le 3 juillet sur les labels indépendants précédemment cités, artisans du renouveau post-punk et garage dans la paysage sonore hexagonal. Il est disponible au format digital et en cassette audio, symbole de la résurgence des tendances vintages et objet de résistance dans l’ère du tout numérique où les artistes sont modiquement rémunérés au clic et au temps d’écoute sur des plateformes qui transforment l’industrie musicale à l’instar de Spotify.
Image en une : © Cloud Factory