Cette semaine, Petit Bain s’attaque à la question qui supplante celle du sens de l’univers au sein des préoccupations humaines contemporaines : How To Love ? Réponses avec la programmation de la septième édition du festival.
En ce bas monde de brutes tiraillé par l’urgence, l’anxiété et le braquage face à l’altérité, How to love propose les amours en remède universel à ce triste contexte. L’amour comme ouverture sur le monde, sur soi, sur l’autre ou les autres, l’amour inclusif, solitaire, pluriel, pornographique ou onirique, révolutionnaire ou imaginaire se déclinera sous encore plus d’occasions et de médiums pour six jours d’émulsions entre musique, illustration, cinéma, écriture et rencontres de tous genres.
Au programme: détournements fantasmagoriques dessinés, fabrication de vibros, tirage de cartes du Womanhood Revisited Tarot, thérapie quantique illustrée, adaptation de poésie en BD, atelier de Langue de lutte, état des lieux du féminisme dans la bande dessinée à l’aube de cette nouvelle décennie ou une discussion sur la représentation des féminités et masculinités dans la science-f(r)iction.
La programmation musicale hybride entre politique et expérimentale du premier jour « Hors Cadre » livrera d’emblée le ton marginal qui guidera ces six jours de festival grâce à l’indus afrofuturiste de Moor Mother, la performance techno-organique du hacker désaxeur de nouvelles technologies NSDOS ou la techno vaporeuse de l’artiste militante BadBad.
Dans la lignée de la multitude de sillages sonores lancés au cours de cette première frappe s’engouffreront les jours suivants d’autres noms qui résonnent déjà à nos oreilles : Tristesse Contemporaine, Nova Materia ou Mondkopf.
Côté club, le point culminant de l’agenda de la semaine d’amour d’How to love sera marqué par l’anniversaire du crush collectif que tout le monde ressent depuis 8 ans pour les Fils de Venus.
Hors fête du calendrier des romcoms stéréotypées, l’amour ne redescendra pas pour autant de son sommet le 15 février. Puisque la définition d’How to love tourne bel et bien autour de la célébration de l’hybridation et l’intersection avec l’autre, il était tout naturel d’en confier son samedi soir au collectif Chkoun is it ? pour une carte blanche qui enflammera bien plus que les cœurs en compagnie de Yugen Blakrok, MOESHA 13 , Siu Mata et Brodoo Ramses.
La fin des non-hostilités se finira tranquillement le 16 février devant un ciné-concert dominical mariant le duo Ropoporose au cultissime Dark Star de 1974. Parce qu’après tout qu’est ce qui nous illustre mieux, nous monstres d’amour modernes, que des créatures carpenteriennes en plein vide intergalactique ?
How To Love, du 11 au 16 février à Petit Bain
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