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Quelques questions au quatuor indie-pop canadien Goodwood Atoms

Quelques questions au quatuor indie-pop canadien Goodwood Atoms

C’est dans de lointaines contrées outre-Atlantique, plus précisément à Vancouver, que les quatre musiciens de Goodwood Atoms font prendre vie à leur indie-pop atmosphérique et délicate. À l’occasion de la sortie de leur nouvel EP Place chez Yunizon, ils ont accepté de se dévoiler un peu pour nous.

Manifesto XXI – Depuis quand ce projet de groupe existe-t-il ? Combien de releases avez-vous faites avant celle-ci ? 

Nous avons formé Goodwood Atoms en 2014. Avant cet EP Place, nous avons sorti quelques singles que nous avons regroupés sous un EP éponyme, Goodwood Atoms.

Comment en êtes-vous arrivés à façonner cet univers-là ? Qui a amené quelle patte ? Quelles sont vos principales influences communes (ou pas !) ? 

Notre production et notre vision sont le résultat d’une symbiose entre nos différentes identités musicales. Nos passés musicaux sont relativement hétérogènes, et nos influences très variées. Lorsque nous mélangeons ces étranges ingrédients ensemble, une certaine magie apparait et nous donne une recette particulière.

Comment vous avez composé et enregistré cet album, où, dans quel mood, dans quelles conditions, avec quel matériel et avec qui ? 

Certaines des chansons trottaient dans la tête de Francis ou Joe depuis de nombreuses années, et n’ont vu la lumière du jour qu’aujourd’hui. Certaines compositions ont été au contraire entièrement écrites en groupe de manière très spontanée. D’autres fois, quelqu’un propose un riff ou un loop de batterie, puis nous ajoutons des couches d’instruments que nous structurons. Nous avons quasiment tout enregistré dans notre propre studio, The Juniper Room, à Vancouver.

Pourquoi cet artwork ? Qui l’a réalisé, et quelle lecture vous en faites, vous ? Quel sens vous y mettez ? 

Nous avons eu la chance de collaborer avec le collectif CELA pour la création de l’artwork de notre EP Place. Pour nous, cela reflète le sentiment de recherche, de quête personnelle dans un territoire inconnu.

Quelle place occupent les textes, les paroles pour vous ? Est-ce que certaines thématiques vous obsèdent particulièrement ? 

Nous avons tendance à rapporter des paroles qui sont pour la plupart impressionnistes. Nous aimons invoquer les images et les émotions plus que d’avoir un récit clair. Il y a les thèmes de l’aliénation, de l’isolement, de la solitude, et des moments réjouissants, et célébratoires. Nous aimons ce contraste permanent.

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Le groupe canadien de qui j’arrive le plus à rapprocher votre musique c’est Half Moon Run. Vous (vous) connaissez ? vous êtes d’accord avec ma comparaison ? Comment vous définissez votre style, vous ? 

Nous ne les connaissons pas personnellement, mais nous sommes flattés de la comparaison, nous sommes de grands fans. Nous avons toujours eu du mal à définir notre style car nous avons tendance à naviguer entre différents styles dans nos chansons. Nous pouvons passer de l’indie-rock atmosphérique, très contemplative, avec « Into the Bay » à de l’indie-pop plus pétante avec « Dreaming About ».

Ça ressemble à quoi la scène musicale de Vancouver ? Quelques noms fétiches à nous faire découvrir ?

Vancouver a eu une scène musicale prospère et nous sommes très heureux de pouvoir faire de la musique ici. Louise Burns est l’une de nos artistes favorites de Vancouver. Vous devriez courir écouter son nouvel album Young Mopes !


 
Comment en êtes-vous venus à signer avec un label français ? Et pourquoi celui-ci ? 
 
L’équipe de Yunizon a découvert une de nos track sur un blog, puis nous a contactés. Nous avons immédiatement été connectés à leur vision et leur philosophie, et c’est un plaisir de collaborer avec eux aujourd’hui. 

À quoi ressemble votre set up live ? Qui joue quoi ?

Notre set up live est certainement plus lourde que beaucoup de groupes. Francis joue un Moog Sub37, un module Roland Juno et un sampler – il joue également de la guitare. Joe joue de la basse et un Moog SubPhatty. Dawson joue de la guitare électrique et du sampler. Justin joue de la batterie et SPD-S.
 
À quoi allez-vous consacrer votre énergie cette année ? 

Cette année nous aimerions nous concentrer sur le perfectionnement de notre live, et sur notre prochaine tournée prévue pour cet automne. Nous espérons jouer notre show dans de nouvelles villes en Europe et aux États-Unis. Cet hiver nous prendrons quelques mois pour enregistrer notre prochain album. Nous avons beaucoup de nouveaux contenus que nous avons hâte de partager !

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